L’incontinence urinaire correspond à une perte involontaire d’urines.
Cette symptomatologie est fréquente chez la femme mais peut également s’observer chez l’homme. Elle peut être à l’origine d’une détresse psychologique et sociale importante même lorsqu’elle est légère.
Il ne faut donc pas hésiter à consulter pour mieux comprendre la cause de cette incontinence. L’ablation de la prostate peut provoquer une incontinence urinaire qui survient classiquement lors d’efforts ou de changements de position.
Différentes solutions existent, adaptées à la gêne et à l’importance de l’incontinence (rééducation vésico-sphinctérienne, pose de bandelette sous-urétrale, mise en place de sphincter urinaire).
On observe également des fuites lorsque la prostate obstrue le canal urinaire ou crée une hypersensibilité urinaire. L’incontinence survient alors de manière impérieuse avant d’arriver aux toilettes ou après sous la forme de gouttes retardataires.
Certaines maladies générales comme le diabète ou les neuropathies (centrales ou périphériques) peuvent provoquer des fuites par hyperactivité vésicale.
Souvent minimisée et difficile à assumer, de nombreuses patientes et patients tardent à consulter. Pourtant des solutions existent et peuvent considérablement améliorer la qualité de vie.
Il existe plusieurs types d’incontinence : le plus souvent les fuites surviennent soit à l’occasion d’un effort (course à pieds, montée des escaliers, toux, éternuement…) soit lors d’une envie irrépressible d’uriner.
La correction des règles hygiéno-diététiques, la rééducation ou les médicaments permettent dans près de 60% de soulager l’incontinence. Mais dans certains cas, il est nécessaire de recourir à une chirurgie.