L’incontinence urinaire correspond à un écoulement involontaire d’urine par l’urètre. On parle également de perte involontaire ou de fuite urinaire. C’est un problème très fréquent et probablement largement sous-évalué car de nombreuses femmes n’osent pas aborder leur trouble avec leur médecin. On estime qu’une femme sur deux à l’âge adulte a été ou va être concerné par une incontinence urinaire.
Il existe différents types d’incontinence urinaire :
On différenciera les mictions par regorgement qui correspondent à des pertes d’urine secondaire à une distension vésicale inappropriée.
La prise en charge d’une incontinence urinaire nécessite un interrogatoire précis et exhaustif qui s’attachera à bien comprendre la nature, l’intensité et le retentissement sur la qualité de vie de ces fuites. L’utilisation de questionnaires est fréquente et des explorations complémentaires peuvent être proposées en fonction du contexte (examen gynécologique, fibroscopie, bilan uro-dynamique…). En fonction du type d’incontinence, plusieurs types de traitements existent (kinésithérapie, médicaments, neuromodulation, toxine botulique, chirurgie…). Ils sont nombreux et progressivement adaptés en fon
Souvent minimisée et difficile à assumer, de nombreuses patientes et patients tardent à consulter. Pourtant des solutions existent et peuvent considérablement améliorer la qualité de vie.
Il existe plusieurs types d’incontinence : le plus souvent les fuites surviennent soit à l’occasion d’un effort (course à pieds, montée des escaliers, toux, éternuement…) soit lors d’une envie irrépressible d’uriner.
La correction des règles hygiéno-diététiques, la rééducation ou les médicaments permettent dans près de 60% de soulager l’incontinence. Mais dans certains cas, il est nécessaire de recourir à une chirurgie.
ction de leur efficacité et du retentissement sur la qualité de vie.
Sources : Fiche d'informations UROFRANCE, Société savante, AFU - Association Française d'Urologie - urofrance.org/