Polypes de vessie

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Tumeurs de la vessie

Les polypes de la vessie sont des tumeurs, le plus souvent cancéreuses, qui se développent sur la partie interne de la paroi vésicale.

La vessie est tapissée d’une muqueuse constituée de cellules dites « urothéliales ». Le cancer se forme le plus souvent à partir de ces cellules prenant alors le nom de « carcinome urothélial ».

Le cancer de la vessie est le 7ème cancer le plus fréquent en France et il touche principalement les hommes. Le tabac reste le facteur de risque le plus important.

Certains milieux professionnels sont également exposés notamment en cas d’usage d’amines ou d’hydrocarbures aromatiques.

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Quels sont les symptômes ?

La présence de sang dans les urines doit toujours faire éliminer la présence d’un polype de vessie et justifie d’une consultation médicale.

D’autres causes peuvent néanmoins provoquer ce symptôme comme une infection urinaire ou une hypertrophie de la prostate Certains patients décrivent aussi une certaine irritation urinaire avec des envies d’uriner plus fréquentes ou urgentes, des brûlures urinaires.

Comment faire le diagnostic ?

En cas de suspicion de polypes de vessie, le médecin généraliste prescrit couramment une échographie et demandera une consultation auprès d’un urologue.

Ce dernier pratiquera une cystoscopie (camera qui examinera la vessie par les voies naturelles) sous anesthésie locale et sera amener au besoin à compléter le bilan par un scanner de l’ensemble de l’arbre urinaire et des cytologies urinaires (examen des urines au microscope).

Comment traiter les tumeurs de vessie ?

Lorsqu’un polype de la vessie est identifié, il faut pratiquer une résection de la tumeur par les voies naturelles sous anesthésie générale ou rachi-anesthésie.

Cette intervention chirurgicale appelée, résection transurétrale de vessie ou résection endoscopique de vessie permet de retirer les franges et le pied du polype.

Les prélèvements sont envoyés à la fin de l’intervention en analyse anatomo-pathologique (examen au microscopique) qui permettra de préciser le caractère malin ou bénin, la profondeur et l’agressivité des cellules tumorales.

En cas de carcinome urothélial, on différenciera les tumeurs superficielles (n’infiltrant pas la paroi musculaire de la vessie), qui permettent un traitement conservateur de la vessie, et les tumeurs infiltrantes (dont les racines atteignent le muscle vésical), qui peuvent justifier d’une ablation complète de la vessie.

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Mieux m'informer :

Sources : Fiche d'informations UROFRANCE, Société savante, AFU - Association Française d'Urologie - urofrance.org/